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Vis ma vie d'hypoglycémique
23 février 2016

La valse des médecins

588123-310679-jpg_402156_630x274Juste après cette première alerte, commence un mini parcours du combattant médical. Mini parcours du combattant car je n'ai finalement pas eu de difficultés particulières avec les medecins (sauf un), mais le stress était bien présent chez moi.

Tous ces rendez vous ont eu lieu entre septembre et decembre 2011. Je n'ai pas eu de nouveaux malaises pendant cette période.

La première visite à la sortie des urgences a été pour mon médecin traitant. Je patiente sagement dans la salle d'attente, comme les 5 personnes avant moi (oui mon doc ne consulte pas sur rendez vous). Il ouvre la porte pour faire entrer le patient suivant, me voit et me fait un grand sourire. Il est apparament soulagé de me voir la en pleine possession de mes moyens. Je patiente donc, longtemps (oui le doc prend le temps avec ses patients, ce qui fait oublier les longues heures dans la salle d'attente).

C'est mon tour : on discute de ce qui s'est passé le matin. Il est aussi perplexe que le medecin des urgences sur ce qui à pu m'arriver. Il ne pense pas que ce soit l'hypoglycemie qui soit à l'origine des malaises (dommage, mais à ce moment là, je n'y croyais pas non plus) et me prépare les courriers pour l'IRM, le cardiologue et le neurologue.

Je rencontre en 1er le cardiologue. Il me fait passer des examens (ma mémoire me fait défaut, je ne sais plus lesquels). Rien à signaler, tout va bien. Il me suggere fortement de voir sa collegue angiologue pour vérifier les vaisseaux sanguins qui alimentent le cerveau. Le rdv est pris pour la semaine suivante.

L'angiogue me recoit fort sympathiquement. Elle regarde mon dossier, je lui explique mes soucis et elle me rassure en me disant que c'est surement pas grand chose de grave. Elle me fait une echographie des vaisseaux sanguins du cou : toujours rien à signaler. D'un coté c'est rassurant, mais ca n'explique toujours pas ce que j'ai.

Le rendez-vous suivant est pour l'IRM. Je stresse à fond. Entre la peur de ce qui peut être trouvé (j'ai peur d'avoir d'une tumeur au cerveau) et l'angoisse de me trouver dans un endroit presque clos, c'est dur d'être relaxe. L'examen se passe bien ; je garde les yeux fermés pendant toute sa durée et j'essaie de ne pas ecouter le bruit de la machine. Le docteur vient me voir dans le vestiaire. Il me demande pourquoi je fais cet examen (là, à l'interieur, j'imagine le pire) et il me dit après ma pauvre explication bafouillée que mon IRM est normal (ouf).

Finalement le rendez vous le plus compliqué a été celui avec le neurologue. Ca a commencé à la prise de rdv. Difficile de joindre la secretaire. Finalement quand je l'ai enfin au téléphone, elle me dit qu'elle ne peut pas me donner de rdv comme ca, je dois lui donner mon numéro de téléphone et elle me rappellera quand 'viendra mon tour". Un mois et demi après, toujours pas de nouvelles, donc je la rappelle. Apres plusieurs essais pour l'avoir au téléphone elle m'avoue presque m'avoir oublié, et me fixe un rdv pour début décembre. Le jour du rdv arrive. Cette fois chéri est avec moi. La secretaire nous informe qu'il y a beaucoup de retard (au moins 2h). Pas grave on va patienter. Mon tour arrive. Alors là, je ne peux pas expliquer pourquoi, mais non, ce docteur, je ne le sens pas. Et ca se confirme : il ne m'écoute pas, se fait son idée sans chercher à comprendre plus, ni faire semblant de m'examiner. Pour lui c'est rien. Et c'est tout. Ca ne va pas plus loin. En fait je pense que pour lui mon cas n'est pas interessant. Il me renvoit à la maison sans plus d'explications.

Et voila, jai vu tout le monde, et je ne suis pas plus avancée. J'ai évité les médecins ensuite pendant un moment. Même mon médecin traitant (enfin si je l'ai vu 3 fois en 2 ans, on parlait du problème mais sans plus). J'ai refait quelques malaises, mais comme c'était pas souvent (tout les 2-3 mois) et que ca passait finalement tout seul, j'ai laissé couler. Je n'ai jamais fait de lien avec des hypoglycémies et je n'ai pas pris le temps d'en parler serieusement avec mon médecin. Je sais j'aurais pas du.

Cette période a duré jusqu'en juillet 2013.

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Vis ma vie d'hypoglycémique
  • Pendant 4 ans, j'ai fait des crises d'hypoglycémie pouvant être très sévères. Il a fallu 2 ans pour poser le diagnostique de mes crises, puis 2 ans pour en trouver l'origine. Un parcours du combattant médical, qui est maintenant terminé (enfin presque).
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