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Vis ma vie d'hypoglycémique
22 août 2017

Jamais tranquille

Retour à la maison, avec le drain donc. Je dois le garder un petit moment. À l'hôpital, j'avais demandé innocemment au chirurgien comment se passe le retrait. Sous entendu qui le fait. Et il m'a gentiment répondu, ben je tire dessus. Tout ca avec un grand sourire aux lèvres, Bon d'accord. Et finalement après réflexion, il a répondu à ma question. 

Le drain,on finit par s'habituer à sa présence. Une infirmiere vient changer la poche qui recueille le liquide tout les 2 jours. La colle qui la maintient en place démange beaucoup, et c'est avec un grand plaisir que j'attends l'infirmière. Je vais pouvoir me gratter !

Je reprends le boulot après un mois d'arrêt. Le drain est toujours là évidemment. Je reste principalement au bureau. C'est pas le moment d'aller crapahuter dans les bois.

La nouvelle visite de contrôle arrive. Je me dis que ça y est, je vais être débarassée de ce foutu drain. J'ai peur aussi. J'ai regardé les expériences d'autres personnes sur internet, et apparament, ca fait (très) mal. Au moment de m'installer sur la table d'auscultation, je dis au chirurgien que j'ai peur d'avoir mal, de crier, et de faire fuire les nombreux patients présents en salle d'attente. A ma grande surprise il me répond, avec un sourire en coin : "allez y, ça nous arrange, on pourra aller manger" (il était presque 13h). Merci docteur, mine de rien cette petite phrase ma bien détendue. Mais bon, j'ai eu peur pour rien, il ne l'a pas enlevé. Il l'a juste sorti de 5 cm. C'est parti pour 2 semaines de plus ...

Le drain est finalement enlevé, sans douleur du tout, après avoir passé 6 semaines avec moi. Il était temps. Deux jours avant, la suture qui le maintenait en place avait décidé de déclarer forfait.

Un nouveau contrôle par scanner a été fait le mois suivant. Comme toujours, je stresse. Surtout que la douleur liée à la présence du liquide recommence à se faire sentir. Sur le parking de l'hopital, alors que je me dirige vers la voiture, j'entends quelqu'un m'appeler. C'est le chirurgien qui me demande ce que dit le scanner. Comme je ne comprends pas trop le compte rendu, je lui montre. Il regarde vite fait (il est au volant et commence à creer un bouchon sur le parking) et me dit que ça à pas l'air trop mal.

Quelques jours plus tard, je revois le chirurgien en consultation. Il regarde à nouveau le scanner, et le compare avec le précédent. Finalement, c'est pas si bien que ça. Il me montre les deux images, et même moi je vois que la taille de la collection à augmenté. Il m'osculte. En appuyant sur un point précis, il me fait super mal.

Il décide donc de m'adresser à un de ses confrères, gastro enterologue, qui pourra poser un drain interne (entre la collection et l'estomac), par voie endoscopique. J'ai rdv avec lui la semaine d'après.

Seulement,  j'ai de plus en plus mal. Le paracetamol ne me soulage plus. Et j'ai de la fièvre. Pas grand chose 38°, mais quand même. Aussi, deux jours après la visite chez le chirurgien, j'appelle au cabinet pour savoir quoi faire : attendre patiemment la prochaine consultation médicale qui à lieu dans quelques jours ou venir en consultation. Honnetement, je veux juste être rassurée. Mais quand la secrétaire me rappelle, c'est pour me dire de venir aux "urgences" de l'hopital ou je suis suivie. Urgences avec des guillemets car ce n'est pas vraiment un service d'urgence. Enfin si, mais seulement pour les patients connus et suivis là-bas.

Je me présente donc aux "urgences". Le chirurgien y est présent. Je suis accueillie par une infirmière qui commence par me faire les tests "de base" (tension, ....). Elle me questionne également sur mes douleurs. Je l'entends ensuite discuter avec le chirurgien dans le couloir. Les seuls mots que je comprend c'est "on la garde". L'infirmière vient me confirmer ce que j'ai entendu. Je me mets à pleurer. Je ne veux/peux pas rester, c'est impossible. Je suis seule au boulot depuis quelques semaines et 2 grosses réunions a gerer les jours qui suivent. Il est 17h30, la réunion du lendemain débute à 9h, avec des gens qui viennent de loin. Impossible pour moi de l'annuler dans un délai aussi court. Je sais maintenant que c'est un motif plus que pourri, des indispensables il y en a plein les cimetières, mais là, je n'arrive pas à me sortir ça de la tête. J'explique la situation au chirurgien qui vient me voir. Il est finalement ok pour me laisser partir. Il reparlera de mon cas avec le gastro enterologue. Et je dois absolument revenir si ça empire. Et j'ai droit à des médicaments costauds contre la douleur (acupan).

 

 

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Vis ma vie d'hypoglycémique
  • Pendant 4 ans, j'ai fait des crises d'hypoglycémie pouvant être très sévères. Il a fallu 2 ans pour poser le diagnostique de mes crises, puis 2 ans pour en trouver l'origine. Un parcours du combattant médical, qui est maintenant terminé (enfin presque).
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